La fanfare du 503e régiment du train (503e RT) a été créée en juin 2002 à Souge.

C’est aussi la fanfare de tradition du Train.

De formation Infanterie, elle hérite des traditions du Train. De ce fait, elle porte la tenue de tradition du Train de 1910.

Elle a été dirigée depuis sa création par le maréchal des logis-chef Jean-Yves (2002 à 2005), l’adjudant-chef Antoine (2005 à 2010). Elle est restée en sommeil une année et a repris son essor depuis septembre 2011 à Nîmes avec l’arrivée de l’adjudant-chef Jean-Marie. Après cinq années liées aux difficultés de recrutement, elle a failli être dissoute en décembre 2015. Avec la volonté et l’appui inconditionnel de son chef de corps, elle a finalement été maintenue et a réussi son objectif de recrutement de soldats d’active comme de réserve. Actuellement elle est composée d’un chef de fanfare et de dix-neuf musiciens (15 engagés et 4 réservistes). Trois nouveaux recrutements sont prévus pour août 2018. Au terme du recrutement, la fanfare devrait obtenir un effectif de 0/1/29, ce qui permettrait d’avoir une fanfare de tradition du Train digne de son héritage et de participer aux prestations pour les régiments de l’arme du Train. Elle est constituée d’instruments d’harmonie et d’instruments de percussions. Depuis le 1er décembre 2018, l'adjudant Thierry dirige la fanfare du 503e régiment du Train.

Son répertoire musical se compose de marches militaires, d’airs de fantaisie, de bandas et d’un programme concert. Autonome par son effectif, elle effectue des prestations musicales pour le régiment et la garnison ainsi qu’à la demande du Commandement des musiques de l’armée de Terre (COMMAT) de Versailles. Elle participe au cérémonial des prises d’armes militaires, aux aubades, aux concerts et aux férias. Elle a réalisé son premier concert au sein du 503e RT en décembre 2016 au profit de la Cellule d’aide aux blessés de l’armée de Terre (CABAT), le deuxième en juin 2017 à la 3e Division de Marseille au profit des blessés de guerre.

Soldat logisticien avant d’être musicien, le personnel de la fanfare réalise des missions sentinelles, de transport et des services régimentaires au profit de l’escadron de ravitaillement du régiment auquel elle appartient.

Signe de l’atteinte d’une maturité, la fanfare vient de participer pour la première fois à la fête du Train des Écoles militaires de Bourges (EMB). Gros défi pour les jeunes musiciens en double emploi qui ont travaillé des évolutions dynamiques en neuf jours, préparer un programme de messe en deux jours et assurer la prise d’arme du Train. Les répétitions devant faire face à la disponibilité des réservistes, elles ont eu lieu lors de périodes intenses. Une journée-type de préparation commence à l’issue du rassemblement escadron, dès huit heures, par la mise en chauffe par pupitre. À neuf heures, le chef de fanfare procède à la lecture du programme musicale en salle avant d’effectuer, à dix heures, les explications des évolutions et leur tempo d’exécution en extérieur, la fin de matinée se terminant par le rassemblement peloton pour le repas. Reprise des activités dès treize heures par l’application et la mise en place des figures dynamiques sur la place d’armes pour finir par un retour vers la fanfare à seize heures afin de permettre au quintette de cuivre de travailler le répertoire de messe jusque dix-sept heures trente où les musiciens peuvent enfin respirer après une journée bien remplie. Grâce à leur volonté et à leur passion d’être au niveau des musiques professionnelles, la fanfare du Train a relevé ce défi avec brio. Maintenant qu’ils ont fait la démonstration de leurs capacités musicales, ils espèrent que la fête du Train de l’arme leur sera acquise. Fier de leur professionnalisme, le régiment de Camargue a un formidable atout de contact armée-Nation.

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